Définition Database
Pour une entreprise moderne et tout business qui envisage la croissance en permanence, les données informatiques et numériques sont une clé de réussite. Parallèlement aux processus de traitement, les décideurs doivent mettre en place et démocratiser l’utilisation d’une base de données ou database à la hauteur des besoins.
Encore faut-il être en phase avec tout le concept de base de données. Pour beaucoup, sa définition autant que sa création et son exploitation demeurent emplies de zones d’ombre. Essayons d’y voir plus clair avec ces quelques explications.
Database définition
La base de données est globalement définie comme un ensemble d’informations et de sources de connaissances auquel les utilisateurs peuvent accéder. Elle peut être actualisée grâce à l’ajout ou l’élimination de nouvelles données, ou par la modification des anciennes. Son utilisation au sein des entreprises a nettement évolué et prend une place de plus en plus prépondérante dans la conduite et le développement des affaires.
Dans le monde de l’informatique et du numérique, on donne à la database une définition semblable : c’est aussi bien le contenu (banque de données) que la structure permettant de stocker la data. C’est une collection ordonnée d’informations, mise en place, gérée et exploitée par le moyen de logiciels ainsi que de la data science ou du data engineering. Elle peut être mise en ligne (open data, cloud, etc) ou stockée au sein de programmes et unités informatiques.
Caractéristiques et contenu de la database
La base de données informatique présente un ensemble de caractéristiques censées faciliter son accès, son utilisation et son amélioration. Il s’agit avant tout d’une structure indépendante des programmes. Elle se distingue ensuite par le fait qu’elle n’admet aucune redondance : aucune donnée n’y sera inscrite plus d’une fois même si les informations sont plus ou moins en relation entre elles. Le fonctionnement d’une database réside dans le respect d’une règle stricte d’organisation et de cohérence des données. A noter que la base de données se présente sous de nombreuses déclinaisons (base de données relationnelle, base de données objet, base de données texte…) donnant ainsi lieu à d’autres caractéristiques propres. Enfin, la base de données informatique est dotée d’un autre attribut : la rapidité. En effet, l’indexation des données insérées ou mises à jour se fait au rythme des logiciels utilisés.
Utilisations de la base de données
Tout comme les données elles-mêmes, la database devient d’utilité commune à toutes les entreprises et services de tous les secteurs, domaines et segments d’activités. Ses domaines d’utilisation sont aussi vastes que diversifiés : inventaire, comptabilité, facturation, service d’immatriculation, gestion RH, production, etc.
Utilité et avantages de la database
A l’instar du stockage de données, la database sert avant tout à centraliser des informations et des données, en vue d’en organiser l’utilisation et le partage. Dans le cadre des traitements de la data, elle permet aussi d’en assurer l’intégrité, la confidentialité et la sécurité.
L’utilisation de la base de données répond à divers objectifs : éviter ou éliminer les incohérences, contrôler la confidentialité des données, garantir l’indépendance des données vis-à-vis de leurs traitements, ainsi de suite. Disposer d’une base de données donne ainsi lieu à divers avantages pour les entreprises comme :
- Une communication plus souple et rapide entre la sphère de direction et différents utilisateurs, donnant lieu à davantage de partage d’idées, à focaliser chacun sur une vision commune, etc ;
- La sécurité des données garantie par la mise en place de protocoles et de conditions d’accès ;
- Un accès optimal aux données et enregistrements, sachant que ceux-ci sont plus fiables grâce à un processus d’insertion pointu.
Fonctionnement de la base de données : les DBMS
Il existe bien des logiciels pour l’enregistrement et la lecture des données brutes, mais les formats dans lesquels ces données sont écrites ne sont lisibles que par les mêmes logiciels. Impossible donc de partager les informations ou données stockées avec d’autres programmes informatiques même les plus standards comme Excel.
Pour remédier à cela, les bases de données sont gérées avec des programmes qu’on appelle database management systems ou dbms (ou en français : systèmes de gestion de base de données ou SGBD). Un DBMS va non seulement permettre l’accès à la base de données, mais il va aussi en assurer l’écriture et la lecture, en gérer le partage et l’intégrité, gérer les relations, ainsi de suite. Le DBMS utilisera également un langage pour communiquer avec les applications.
Les différents types de bases de données informatiques
La base de données et la manière dont elle fonctionne ne sont plus seulement considérées comme une « data organization » : une simple technique pour catégoriser et classifier les données pour les rendre encore plus pertinentes. La database informatique a évolué depuis ses prémices dans les années 1960, pour proposer des DBMS et des fonctionnalités capables de suivre l’évolution des données (Big data) et des sources.
Les premières bases de données
Au début, il n’existait en tout que deux bases de données :
- La base de données hiérarchique dont le dbms permettait de structurer l’information de façon hiérarchique. Sa principale limite consistait en le fait qu’elle ne permettait qu’un seul enregistrement parent. Exemple : Base de registre de Microsoft, IMS d’IBM, etc.
- La base de données réseau comme IDMS permettait de relier un objet avec plusieurs objets parents ou enfants.
Les bases de données relationnelles
Il s’agit de la plus courante et la plus pratiquée chez les entreprises. Ce sont des bases de données tabulaires constituées d’un ensemble de tableaux qui contiennent des données classées par catégorie. La principale interface logicielle et API standard utilisée pour les bases de données relationnelles est appelée SQL. Il existe un certain nombre de DBMS permettant de gérer ce type de database : Oracle Database, MySQL, Access, etc.
Les bases de données NoSQL
Les databases NoSQL sont utilisées dans la gestion de données volumineuses que les bases de données SQL ne peuvent pas prendre en charge : les données non structurées ou encore celles emmagasinées dans des serveurs virtuels (Cloud). L’utilisation de ce type de database est particulièrement impulsée par l’essor du Big data.
La nouvelle génération de bases de données
- Les bases de données distribuées où certaines parties sont stockées dans différents emplacements physiques, et où le traitement est partagé entre différents endroits d’un réseau.
- La TSDB ou time series database (base de données de séries chronologiques) sert au triage et à l’organisation de données mesurées dans le temps.
- La base de données Objet est destinée à la gestion d’éléments conçus par le biais d’un langage de programmation orienté objet. C’est une forme de base de données encore au stade d’étude et d’élaboration
Database et data warehouses : quelles différences ?
Les data warehouses en constituent des sources de data analysis. Ce sont des stockages spécifiques aux données structurées, permettant d’exécuter des requêtes SQL et d’alimenter la Business intelligence de l’entreprise.
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